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The IAAF has received the CAS's interim award in the Dutee Chand case, where the validity of the IAAF's Hyperandrogenism Regulations has been challenged.
Those Regulations were adopted following a lengthy and comprehensive consultation exercise by the IAAF's Expert Working Group in conjunction with the IOC, involving world-leading experts across various fields, along with numerous other stakeholders.
The Regulations are based on the strong scientific consensus that the clear sex difference in sports performance is mainly due to the marked difference in male and female testosterone levels (normal female range of serum testosterone being approximately 0.1 – 2.8 nmol/L; normal male range, above 10.5 nmol/L). Due to abnormal adrenal or gonadal function, certain females have serum testosterone levels of 10 nmol/L or more. The Regulations aim to preserve fair competition by requiring such athletes either to show that they are androgen-resistant (and so derive no advantage from their elevated levels of testosterone) or else to bring those levels down below 10 nmol/L.
The IAAF is happy to note that the CAS Panel in its interim award specifically found that the IAAF and its experts have 'acted with conspicuous diligence and good faith', seeking 'to create a system of rules that are fair, objective and founded on the best available science', and that those rules 'have been administered in confidence and with care and compassion' (including ensuring that athletes affected have received the medical treatment required to ensure their wellbeing). The CAS Panel said this was 'a testament to the seriousness with which the IAAF takes its responsibilities as the global regulator of the sport'.
The IAAF is also happy to note the CAS Panel's ruling that there is a sound scientific basis to the Regulations, in that endogenous testosterone is 'the best indicator of performance differences between male and female athletes', and its acceptance that hyperandrogenic female athletes may have a competitive advantage over athletes with testosterone levels in the normal female range.
However, the IAAF also notes the CAS Panel's view that more evidence is required as to the precise degree of performance advantage that hyperandrogenic female athletes enjoy over athletes with normal testosterone levels, and its directive that the Regulations should be suspended for two years while that evidence is gathered.
The IAAF will now meet as soon as possible with its experts and with the IOC and its experts to discuss how best to address this interim ruling by the CAS.
The IAAF will make no further comments on this subject until those discussions are concluded.
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Les commentaires de l'IAAF suite à la sentence intérimaire émise par le TAS concernant les règles sur l'hyperandrogénie de l'IAAF
L'IAAF a pris connaissance de la sentence intérimaire émise par le TAS dans le cas Dutee Chand, où la validité des règles sur l'hyperandrogénie de l'IAAF a été contestée.
Ces règles avaient été adoptées suite à une période de consultation prolongée et exhaustive menée par le Groupe de travail de spécialistes de l'IAAF, en conjonction avec le CIO, un exercice qui a impliqué des experts mondiaux dans différents domaines pertinents, ainsi que de nombreuses autres parties prenantes.
Les règles sont basées sur le consensus scientifique robuste selon lequel les différences marquées en termes de résultats sportifs entre hommes et femmes sont dues principalement à la nette différence dans les niveaux de testostérone masculins et féminins (la plage normale féminine de testostérone sérique étant entre environ 0,1 et 2,8 nmol/L; chez les hommes, ce niveau se situe généralement au-dessus de 10,5 nmol/L). En raison d'une fonction surrénalienne ou gonadique anormale, certaines femmes peuvent avoir des niveaux de testostérone sérique de 10 nmol/L ou plus. Les règles visent à préserver l'équité au niveau de la compétition, en exigeant que les athlètes connaissant une telle situation démontrent qu'ils sont androgéno-résistants (et ainsi ne retirent aucun avantage de leurs niveaux élevés de testostérone); à défaut il leur faut ramener ces niveaux à moins de 10 nmol/L.
L'IAAF est heureuse de constater que le panel du TAS a expressément décrété, dans l'intitulé de sa sentence intérimaire, que l'IAAF et ses experts ont "agi avec grande diligence et en toute bonne foi", cherchant à "créer un système de règles qui soient équitables, objectives et fondées sur la meilleure science disponible", et que ces règles ont "été administrées de manière confidentielle et avec soin et compassion" (notamment en veillant à ce que les athlètes concernés aient reçu le traitement médical requis pour assurer leur bien-être). Le panel du TAS a dit qu'il s'agissait là "d'une preuve du sérieux avec lequel l'IAAF prend ses responsabilités de régulateur mondial de l'athlétisme."
L'IAAF est également heureuse de noter que le TAS a exprimé qu'il existe une base scientifique robuste pour ces règles, en ce que la testostérone endogène est le "meilleur indicateur de différences de performance entre athlètes masculins et féminins", et son acceptation que des athlètes féminines hyperandrogènes peuvent avoir un avantage compétitif sur des athlètes possédant des niveaux de testostérone dans la plage féminine normale.
Toutefois, l'IAAF note également l'avis du panel du TAS, selon lequel davantage de preuves sont requises quant au degré précis de l'avantage des performances que des athlètes féminines hyperandrogènes peuvent connaître sur des athlètes avec des niveaux de testostérone normaux, et sa directive selon laquelle les règles devront être suspendues pendant deux ans, le temps que ces preuves soient assemblées.
L'IAAF va à présent se réunir dès que possible avec ses experts, ainsi qu'avec le CIO et ses experts, afin de débattre de comment gérer au mieux cette décision provisoire du TAS. L'IAAF ne fera plus aucun commentaire sur ce sujet tant que ces discussions ne se seront pas conclues.
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