Following their participation at the Rio 2016 Olympic Games and the IAAF World Relays Bahamas 2017, the athlete refugee team is ready for yet another first.
Lydia Philip Mamun (400m), Sunday Kamisa Peter (800m) and Mohammed Ahmed Abubakar (1500m) will compete at the IAAF World U18 Championships Nairobi 2017. Mamun and Peter are originally from South Sudan while Abubakar is from Ethiopia.
Over the past 12 months, the athlete refugee team has been a source of motivation for millions around the world. For these athletes the word ‘home’ does not always hold the same meaning or memories as it would for many people, but when they step on the track at Kasarani Stadium, they will be at home.
The athletes live and train at the Tegla Loroupe Training Camp for Refugee Athletes in Ngong, a town 28 kilometres from the Kenyan capital. On the eve of the competition, IAAF President Sebastian Coe visited the team at their base and Loroupe proudly showed Coe around the new gymnasium, which is due to completed at the end of the year, the new accommodation, and a small medical unit. There are even cows to provide fresh milk and chickens to provide fresh eggs.
The IAAF helped in funding the foundation in its infancy. Coe, the first leader of a sports organisation to visit a project of this kind, expressed his pride at the strides made by the camp and explained how supporting the team speaks to the values of the sport.
“I know from my own experience that Kenyan athletes are humble off the track, tenacious competitors on the track, but have the propensity to put back into their sport post their careers,” said Coe.
“Tegla first spoke to me before the London 2012 Olympic Games. She had a vision, she delivered on that vision, and she took the team to Rio. We were very proud as the IAAF to contribute a modest sum of money to allow the project to rise from the ground. Today was the example of passion, of vision and humanity.
“Our sport is so well placed to serve communities that are hard pressed in neighbourhoods where the challenges are so unappreciated by people who live in a large part of the world. There are children in the world, including my own four, who can’t begin to contemplate the challenges that you’ve encountered, and we should recognise that
“Develop your careers as well as you possibly can,” Coe said to the young athletes at the camp. “But beyond your careers, it’s important to put back. The best example you have is the woman standing next to me, Tegla, who finished her career and put back. And she put back in a way that has given you the opportunity to pursue your careers. But you have a responsibility, as we all do, to go on serving the sport in whichever way you can, encouraging your children to take up the sport, your grandchildren to take up the sport, but also making sure there is a really strong legacy with what Tegla has created.”
The three athletes arrived at the camp in 2016 and are now students at a nearby school. Loroupe has helped instil in them a balance between education and spor.
“I came from a difficult background which taught me not to lose hope,” said Loroupe. “I tell these athletes if I did it then you can do it as well; not just in sport, but in education too, which is just as important.
Abubakar and Peter are from the Kakuma refugee camp while Mamun is from the Daadab refugee camp. 17-year-old Abubakar was motivated to take up athletics by a compatriot at his camp, Kadar Omar.
Omar, a 5000m specialist, will be part of the athlete refugee team set to compete at the IAAF World Championships London 2017 and he is excited at the prospect of lining up against his idol, Olympic champion Mo Farah, calling it a dream come true.
The under-18 athletes, meanwhile, hope that their participation in Nairobi can set them on the path to athletics success, which in turn can give others hope.
Celestine Karoney for the IAAF
Coe rend visite à l’équipe des athlètes réfugiés à la veille de l’ouverture des Championnats du Monde U18 de l’IAAF
Après sa participation aux Jeux Olympiques de Rio 2016 et aux Relais Mondiaux de l’IAAF, Bahamas 2017, l’équipe des athlètes réfugiés est prête pour une nouvelle première.
Lydia Philip Mamun (400 m), Sunday Kamisa Peter (800 m) et Mohammed Ahmed Abubakar (1500 m) vont participer aux Championnats du Monde U18 de l’IAAF, Nairobi 2017. Mamun et Peter sont originaires du Soudan du Sud, tandis qu’Abubakar vient d’Éthiopie.
Au cours des 12 derniers mois, l’équipe des athlètes réfugiés a représenté une source d’inspiration pour des millions de personnes du monde entier. Pour ces athlètes, le mot « patrie » n’a pas toujours le même sens ou ne véhicule pas toujours les mêmes souvenirs que pour la majorité d’entre nous, mais lorsqu’ils fouleront la piste du stade Kasarani, ils seront chez eux.
Les athlètes vivent et s’entraînent au camp d’entraînement Tegla Loroupe pour les athlètes réfugiés de Ngong, une ville située à 28 km de la capitale kényane. À la veille de la compétition, le président de l’IAAF, Sebastian Coe, a rendu visite à l’équipe dans sa base, et Tegla Loroupe lui a fait visiter avec fierté le chantier du nouveau gymnase, qui devrait être achevé pour la fin de l’année, le nouveau centre d’hébergement et une petite unité médicale. Il y a même des vaches et des poules qui donnent du lait et des œufs frais.
L’IAAF a participé au financement de la Fondation Tegla Loroupe à ses débuts. Coe, premier dirigeant d’une organisation sportive à rendre visite à un projet de ce genre, a exprimé sa fierté au vu des progrès réalisés par le camp et a expliqué que le fait de soutenir l’équipe répondait aux valeurs du sport.
« Je sais d’après ma propre expérience que les athlètes kényans sont humbles en dehors de la piste et des compétiteurs tenaces sur la piste, mais ils ont tendance à redonner à leur sport à l’issue de leur carrière », a indiqué Sebastian Coe.
« Tegla m’en a parlé pour la première fois aux Jeux Olympiques de Londres 2012. Elle avait une vision, elle s’y est tenue et elle a amené l’équipe à Rio. Nous avons été très fiers à l’IAAF de verser une somme modeste pour permettre à ce projet de voir le jour. Aujourd’hui, on a vu une illustration de la passion, de la vision et de l’humanité. »
« Notre sport est en première ligne pour servir des communautés défavorisées dans des quartiers où les difficultés sont beaucoup sous-estimées par les habitants d’une grande partie du monde. Il y a des enfants dans le monde, dont les quatre miens, qui ne peuvent pas s’imaginer les défis que vous avez dû affronter et il est important que nous reconnaissions cela.
« Allez aussi loin que possible dans votre carrière », a conseillé Coe aux jeunes athlètes du camp. « Mais au-delà de votre carrière, il est important de faire profiter les autres de votre expérience. Le meilleur exemple en est la femme qui se tient à mes côtés, Tegla, qui a terminé sa carrière et qui s’en est servie d’une façon qui, dans un sens, vous a donné l’occasion de développer les vôtres. Vous avez cependant une responsabilité, comme nous tous, c’est de continuer à servir le sport, de la manière qui vous conviendra, en encourageant vos enfants et vos petits-enfants à pratiquer l’athlétisme, tout en vous assurant de laisser un héritage vraiment solide de ce que Tegla a créé. »
Les trois athlètes sont arrivés au camp en 2016 et sont aujourd’hui étudiants dans une école des environs. Tegla Loroupe a contribué à ce qu’ils concilient au mieux sport et études.
« Je viens d’un milieu difficile, et j’ai appris à ne jamais perdre espoir, a souligné Tegla Loroupe. Je dis à ces athlètes que si j’ai réussi, ils peuvent très bien y arriver eux aussi. Pas seulement en sport, mais aussi au niveau de l’éducation, ce qui est tout aussi important. »
Abubakar et Peter viennent du camp de réfugiés de Kakuma tandis que Mamun vient de celui de Daadab. Abubakar, qui a 17 ans, a été incité à pratiquer l’athlétisme par un compatriote de son camp, Kadar Omar.
Ce dernier, spécialiste du 5000 m, fera partie de l’équipe des athlètes réfugiés qui participera aux Championnats du Monde de l’IAAF, Londres 2017, et la perspective d’affronter son idole, le champion olympique Mo Farah, le réjouit au plus haut point, ce qu’il qualifie de rêve qui se réalise.
Dans le même temps, les athlètes de moins de 18 ans espèrent que leur participation aux compétitions de Nairobi, leur permettra de se placer sur les rails du succès en athlétisme, ce qui peut en retour donner de l’espoir à d’autres.
Celestine Karoney, pour l’IAAF