The Southern Conference athletics competition in Rutovu, Bururi Province
The Athletics Olympic Dividend fund is allowing young athletes in Burundi to dream about the Tokyo 2020 Olympic Games.
The Burundi Athletics Federation has been on a mission over the past four years to identify young talent and modernise the sport in the country. This has now been made possible by the fund rolled out by the IAAF in 2015, which offers $25,000 every year to each member federation for their development.
The vision for how the fund is used in Burundi has been shaped by federation president Dieudonne Kwizera, the 1987 world indoor 800m finalist.
“Burundi badly needed the funding provided by the Olympic Dividend Fund,” said Kwizera. “Before that, my federation relied on just small sponsors that could not cover our main goals of identifying, promoting and following young athletes from different parts of Burundi especially in high schools.”
The motivation
The country has had a few world class athletes over the years such as 1996 Olympic 5000m champion Vénuste Niyongabo and Kwizera himself, but most of these athletes reached the world stage through difficult conditions. There was little or no infrastructure, few competitions and lack of follow up. This is what Kwizera is trying to change.
“I faced a lot of difficulties when I was younger,” says the 51-year-old. The snags he hit during his time as an athlete, and later as a coach, are now the driving force behind his quest for change. “I want to do everything possible so that my missed opportunities won’t be repeated for my younger brothers and sisters.”
The Olympic Dividend has in recent years been geared towards the identification of young talent in Burundi. It has helped the federation expand regular cross country and road races between high schools located in the same district in each of the four athletics sections (north, centre and east, south, and west). Resources are maximised by reducing the distance athletes have to travel to compete.
The best talent from each region is then invited to the national championships, where an elite crop is gathered and sent to regional competitions to seek entry into continental and world events like the Olympic Games. The Burundi Athletics Federation is aiming to qualify at least eight athletes for the Tokyo 2020 Olympics, which will be a record. Kwizera says nearly all of their Olympic hopefuls are products of the dividend fund.
Leading example
Hamad Kalkaba Malboum, President of the Confederation of African Athletics, hopes that other countries on the continent will use the Olympic Dividend Fund in the way that Burundi has.
“We are encouraging federations to get the money to help them set up development programmes at the national level,” says Malboum. “It could be used for the identification and training of young athletes or to organise competitions. If each federation can set up the proper plan to use the money, then our sport on the continent would benefit greatly.”
The Burundi Athletics Federation is proud of the gains it has made thanks to the fund.
“People do not always know or realise the financial challenges that some athletics federations like ours face,” says Kwizera. “But I hope that by the actions that we have undertaken these past four years we have managed to show the impact that the Athletics Olympic Dividend has had in the development of our athletics programme in Burundi. Without it, we would not be where we are today so, as a federation, we are very grateful that the IAAF has distributed this fund with us who are working at the grassroots of the sport.”
That doesn’t mean the federation is done with improvements.
“Though Burundi has won several medals at the international level, we do not have yet a synthetic or tartan track,” says Kwizera. “This is my next challenge.”
Helen Ngoh for the IAAF
COMMENT LE DIVIDENDE OLYMPIQUE A CONTRIBUÉ À TRANSFORMER L’ATHLÉTISME AU BURUNDI
Les fonds du Dividende olympique pour l’athlétisme permettent à de jeunes athlètes burundais de rêver aux Jeux olympiques de Tokyo 2020.
Au cours des quatre dernières années, la Fédération burundaise d’athlétisme s’est donné pour mission de repérer les jeunes talents et de moderniser l’athlétisme au Burundi. C’est désormais possible grâce au programme créé en 2015 par l’IAAF qui permet d’allouer chaque année 25 000 $ (22 000 €) à chaque fédération membre pour leur développement.
Dieudonne Kwizera, Président de la Fédération et finaliste du 800m lors des Championnats du monde en salle de 1987, a piloté la stratégie d’utilisation de ces fonds.
« Le Burundi avait grandement besoin des fonds du Dividende olympique », a déclaré M. Kwizera. « Auparavant, ma fédération ne comptait que sur de petits sponsors qui ne pouvaient pas couvrir nos principaux objectifs de détection, de promotion et de suivi des jeunes athlètes de différentes régions du Burundi, en particulier dans les écoles secondaires. »
La motivation
Au fil des ans, le Burundi a été représenté par quelques athlètes de classe mondiale, à l’instar de Vénuste Niyongabo, champion olympique du 5000m en 1996, et de M. Kwizera lui-même. Toujours est-il que la plupart de ces athlètes ont atteint la scène internationale dans des conditions difficiles : il y avait peu ou pas d’infrastructure, peu de compétitions et peu de suivi. C’est précisément ce que M. Kwizera essaie de changer.
« J’ai fait face à beaucoup de difficultés quand j’étais plus jeune », a déclaré M. Kwizera du haut de ses 51 ans. Les difficultés qu’il a rencontrées lors de sa carrière d’athlète et plus tard en tant qu’entraîneur sont la force motrice derrière la quête de changement qui l’anime aujourd’hui. « Je veux faire tout mon possible pour que les occasions manquées ne se reproduisent pas pour mes jeunes frères et sœurs. »
Ces dernières années, le Dividende olympique a été orienté vers la détection des jeunes talents au Burundi. Il a aidé la Fédération à multiplier les compétitions de cross-country et de course sur route entre les écoles secondaires situées dans le même quartier dans chacune des quatre divisions sportives (Nord, Centre et Est, Sud et Ouest). Les ressources sont maximisées en réduisant la distance que les athlètes doivent parcourir pour participer aux compétitions.
Les meilleurs talents de chaque région sont ensuite invités aux championnats nationaux. Les meilleurs sont ensuite sélectionnés et envoyés à des compétitions régionales, qui elles-mêmes offrent la possibilité de se qualifier pour les événements continentaux et mondiaux comme les Jeux olympiques. La Fédération burundaise d’athlétisme aspire à qualifier au moins huit athlètes pour les Jeux olympiques de Tokyo 2020, ce qui serait un record. M. Kwizera a déclaré que presque tous les espoirs olympiques sont des produits des fonds du Dividende.
Exemple Phare
Hamad Kalkaba Malboum, Président de la Confédération africaine d’athlétisme, espère que d’autres pays du continent feront le même usage des fonds du Dividende olympique que le Burundi.
« Nous encourageons les fédérations à obtenir l’argent nécessaire pour les aider à mettre en place des programmes de développement au niveau national », a déclaré M. Malboum. « Ces fonds peuvent être utilisés pour la détection et l’entraînement de jeunes athlètes ou pour l’organisation de compétitions. Si chaque fédération pouvait mettre en place le plan approprié pour utiliser cet argent, alors notre sport sur le continent en bénéficierait grandement. »
La Fédération burundaise d’athlétisme est fière des gains qu’elle a réalisés grâce à ces fonds.
« On ne connaît pas ou on ne réalise pas toujours les défis financiers auxquels font face certaines fédérations d’athlétisme comme la nôtre », a affirmé Kwizera. « Toutefois, j’espère que par les actions que nous avons entreprises ces quatre dernières années, nous avons réussi à montrer l’impact que le Dividende olympique pour l’athlétisme a eu dans le développement de notre programme d’athlétisme au Burundi. Sans ce Dividende, nous ne serions pas là où nous sommes aujourd’hui. En tant que fédération, nous sommes très reconnaissants que l’IAAF ait alloué une partie de ces fonds à nous qui travaillons à la base de ce sport. »
Quoi qu’il en soit, cette marche en avant n’est pas terminée.
« Bien que le Burundi ait remporté plusieurs médailles au niveau international, nous n’avons pas encore de piste synthétique ou en tartan », explique Kwizera. « C’est mon prochain défi. »
Helen Ngoh pour l’IAAF
Avec l’aimable autorisation de l’IAAF