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The IAAF is deeply saddened to receive the news that 1956 Olympic marathon champion Alain Mimoun passed away last night (Thursday 27 June) and on behalf of the global athletics community offers its sincerest sympathies and deepest condolences to his family and friends.
Born in Algeria (1 January 1921), which was then a part of France, Mimoun was the eldest of seven children in a family of farmers.
He served in the French army during the Second World War, and it was during his military service that he discovered his passion for running.
At the battle of Monte Cassino in 1944, Mimoun’s foot was severely wounded by shrapnel and it was feared that his leg would need to be amputated. Fortunately he avoided those drastic measures and after the war he joined an athletics club.
It wasn’t until age 27 that he made his first Olympic appearance, and despite being relatively unknown, he finished second in the 10,000m to Emil Zatopek.
The Czech athletics legend would also finish ahead of Mimoun in both the 5000m and the 10,000m at the 1950 European Championships and again over both distances at the 1952 Olympic Games.
But Mimoun finally achieved his moment of glory at the 1956 Olympics in Melbourne, where he made his debut in the Marathon and dominated the race from start to finish, winning by more than a minute-and-a-half in sweltering heat.
Zatopek, who by this time was a close friend of Mimoun’s, finished sixth. The day before the race, Mimoun had discovered by telegram that his wife had given birth to their daughter, fittingly named Olympus.
Mimoun made his final Olympic appearance at the Rome Games in 1960, where he finished 34th in the Marathon at age 39.
At the International Cross Country Championships, the precursor to the IAAF World Cross Country Championships, Mimoun won four gold medals and two silver medals. He also won a record six national Marathon titles, the last of which came in 1966.
“I compare my career to a castle,” said Mimoun after his 1956 Olympic triumph. “My silver medal in London is the foundation, my two medals in Helsinki are the walls, my gold medal Melbourne is the roof.”
Mimoun was awarded the Légion d’Honneur, France’s highest decoration, for his war service, while in 1999 readers of French magazine Athlétisme voted him “French Athlete of the 20th Century”.
Right up until the age of 92, Mimoun still ran 10-15 miles a day.
IAAF
Le légendaire français Alain Mimoun est décédé
L'IAAF est profondément attristée à la suite du décès, hier soir (jeudi 27 juin), d'Alain Mimoun, champion olympique du marathon en 1956. L'instance dirigeante aimerait, en son nom et en celui de la communauté de l'athlétisme mondial dans sa totalité, présenter ses condoléances les plus sincères à sa famille et ses amis.
Né en Algérie française le 1er janvier 1921, Alain Mimoun, l'aîné d'une fratrie de sept, était issu d'une famille d'agriculteurs.
Il a servi dans l'armée française au cours de la seconde Guerre mondiale, et c'est au cours de son passage sous les drapeaux qu'il s'est découvert une passion pour la course à pied.
En 1944, lors de la bataille du Monte Cassino, Mimoun a été grièvement blessé au pied par un éclat d'obus, et on a craint un temps qu'il ne faille l'amputer de la jambe. Par chance, il a réchappé à une telle mesure, et après la guerre il s'est inscrit dans un club d'athlétisme.
Ce n'est qu'à l'âge de 27 ans qu'il a été sélectionné pour la première fois pour les Jeux olympiques, terminant, malgré son peu d'expérience, second dans le 10 000m derrière le légendaire champion tchèque Emil Zatopek.
Zatopek allait également terminer devant Mimoun dans le 5000m et le 10 000m des Championnats d'Europe de 1950, résultats reproduits à l'identique aux Jeux olympiques de 1952.
C'est finalement aux Jeux de 1956 de Melbourne qu'Alain Mimoun a connu son heure de gloire, lorsque, au terme de ce qui était son premier marathon, il a remporté une course qu'il avait dominée de bout en bout, sous une chaleur écrasante, avec une avance de plus de 90 secondes sur son poursuivant le plus proche. Zatopek, devenu entretemps un des amis les plus proches de Mimoun, a terminé sixième.
La veille de la course, Mimoun avait reçu un télégramme l'informant de la naissance de sa fille, prénommée Olympus - un prénom des plus appropriés!
Alain Mimoun a participé à ses derniers Jeux olympiques à Rome en 1960, terminant, à 39 ans, à la 34e place du marathon.
Aux Championnats internationaux de Cross, précurseurs des Championnats du monde de cross de l'IAAF, Mimoun a remporté quatre médailles d'or et deux d'argent. Il a également été sacré champion de France du marathon à six reprises - un record - remportant son dernier titre en 1966.
Mimoun a déclaré à la suite de son triomphe olympique de 1956: "Je vois ma carrière comme un château: ma médaille d’argent, à Londres en 1948, ce sont les fondations; mes deux médailles d’Helsinki, en 1950, ce sont les murs; ma médaille d’or de Melbourne, c’est le toit."
Mimoun a été promu Officier de la Légion d'honneur à titre militaire, tandis qu'en 1999 il était élu Athlète français du XXe siècle par les lecteurs de la revue athlétisme.
Jusqu'à l'âge de 92 ans, Alain Mimoun courait encore entre 15 et 25 kilomètres quotidiennement.
IAAF